LA CHAMBRE des représentants devait se prononcer aujourd’hui, à l’initiative des républicains qui y sont désormais majoritaires, sur une éventuelle abrogation de la réforme de la santé d’Obama (« le Quotidien » d’hier) ; elle ne le fera pas, le vote ayant été, comme l’ensemble des débats législatifs programmés cette semaine, repoussé sine die. À l’origine de ce report décidé par les républicains eux-mêmes : la fusillade dont a été victime une élue démocrate samedi à Tucson, en Arizona. Gabrielle Giffords, 40 ans, réélue en novembre à la Chambre à l’issue d’une âpre campagne, a été gravement blessée par un jeune tireur déséquilibré de 22 ans alors qu’elle tenait une réunion publique. Six personnes sont mortes dans la fusillade. Au moment où elle a été prise pour cible, la parlementaire évoquait le programme MEDICARE.
Son soutien à la réforme santé de Barack Obama avait été – avec son opposition à une loi controversée sur l’immigration – vivement reproché à Gabrielle Giffords par ses adversaires politiques, notamment issus du mouvement Tea Party. Durant l’été 2009, un homme armé avait été interpellé par la police dans le cadre d’un meeting de l’élue consacré au dossier de la santé ; en mars dernier, juste après le vote de la loi par le Congrès, les vitres de sa permanence avaient été brisées par des inconnus.
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie