L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié les résultats de son expertise portant sur les substances chimiques susceptibles d’être présentes dans les vêtements et chaussures et pouvant provoquer irritations et allergies. Elle a aussi proposé des recommandations pour mieux protéger les consommateurs.
Des analyses réalisées sur des vêtements neufs prélevés dans des points de vente et des chaussures ayant entraîné des plaintes de clients ont permis de confirmer la présence de « nonylphénols, de nonylphénols éthoxylates ou encore de formaldéhyde. Elles ont également permis d’identifier des substances non analysées en routine, pouvant entraîner des dermatites de contact telles que la 1,4-paraphénylènediamine ou des dérivés organostanniques, ou des colorants azoïques », indique l’ANSES.
Une étude biomédicale a aussi été mise en place, incluant une trentaine de patients adultes. Elle « a permis dans certains cas d’identifier des substances chimiques présentes dans des articles portés à l’origine de symptômes (par ex., benzidine, chrome VI, nickel, résine 4-tertbutylphénolformaldéhyde, colorant azoïque). »
L’ANSES émet plusieurs recommandations, à l’attention des autorités (maintenir la pression de contrôle, réviser ou fixer des seuils pour certaines substances comme le chrome ou le nickel…), des responsables de la mise sur le marché des vêtements, et des consommateurs (laver, avant de les porter pour la première fois, les vêtements en contact avec la peau).
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie