LE CONSEIL de surveillance de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) va consacrer demain sa première vraie réunion de travail, depuis l’élection de son président, Raoul Briet, à l’examen du plan stratégique qui redessine l’institution pour les années 2010-2014. Deux autres séances, à la fin du mois d’août et au début de septembre, y seront également consacrées, ce qui laisse imaginer que l’hypersensible document sera définitivement adopté dans le courant de ce mois de septembre – restera ensuite à le transcrire dans le contrat d’objectif et de moyens signé par le CHU et l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France.
En attendant, les opposants à tel ou tel chapitre de ce plan stratégique continuent de se battre à grand bruit. Les défenseurs des spécificités de l’hôpital Antoine Béclère ont ainsi déposé devant le tribunal administratif de Paris une requête en référé afin de faire annuler l’intégration de leur établissement dans un groupe hospitalier où il rejoint le Kremlin Bicêtre et Paul Brousse. Le collectif monté pour l’occasion juge cette opération particulièrement préjudiciable à Béclère dans le cadre des restrictions de postes non médicaux imposés aux groupes hospitaliers par le plan stratégique.
Plus discrètement, la rumeur repart sur l’éventuel départ de l’actuel directeur général de l’AP-HP, Benoît Leclercq, et le nom de son remplaçant. Une remplaçante, en l’occurrence, puisque la dernière à être sortie du chapeau – le journal « Libération » l’a citée dans son édition du 9 juillet – s’appelle Mireille Faugère, ex-numéro 2 de la SNCF (en dépit de l’homonymie, la dame n’est pas l’épouse du directeur de cabinet de François Fillon, Jean-Paul Faugère).
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