Le SPEP, syndicat des psychiatres d’exercice public, s’inquiète dans un communiqué de l’absence de prise en compte des remarques des professionnels dans le projet de révision de la loi de 90 sur l’hospitalisation sans consentement. Le texte présenté en conseil des ministres le 5 mai dernier privilégie, selon le syndicat une « logique de contrôle des personnes sous des prétextes de modernité au détriment d’une logique de soins qui prendrait en compte les libertés individuelles ».
Le SPEP estime que le temps d’une véritable concertation n’a pas été pris avec les professionnels, les familles et les usagers et s’étonne en particulier de l’annonce de la ministre dans un quotidien national concernant la participation des psychiatres libéraux aux soins ambulatoires. « Nous avons l’impression d’être dans une improvisation sans concertation, car cette mesure n’a jamais été évoquée en groupe de travail ».
Par ailleurs, le syndicat exprime son mécontentement sur la constitution du collège de soignants qui doit fournir un avis aux préfets sur les sorties d’hôpital. D’après le projet de Roselyne Bachelot, il devrait être composé de deux psychiatres et d’un cadre infirmier alors que le SPEP maintient que ce collège doit être exclusivement médical.
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