Comme tous les Français, les personnalités politiques sont exposées, dans leur quotidien, à un air contaminé : tel est le constat d’une enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir avec le concours de la secrétaire d’État à l’Écologie Chantal Jouanno. Sur les analyses effectuées dans les bureaux ou les domiciles de 36 députés et sénateurs, entre les mois de mars et mai dernier, 29 révèlent une qualité de l’air « mauvaise » (dont 9 « très mauvaise »), 7 « moyenne ». Aucune n’atteint la mention « bonne ». Pour le formaldéhyde, 78 % des analyses dépassent la valeur maximale recommandée. L’objectif de qualité de 2 µg de benzène par m3 d’air ambiant est difficilement atteint.
« Loin de vouloir stigmatiser le cas particulier des politiques, l’UFC-Que Choisir entend provoquer une prise conscience sur ce problème généralisé de santé publique. En effet, si les comportements individuels (manque d’aération des logements, tabagie...) peuvent, pour partie, contribuer à de forts niveaux d’exposition, ce sont avant tout les produits de consommation qui sont à l’origine de ce cocktail chimique dont la dangerosité est encore accrue par le confinement des lieux où nous passons 85 % de notre vie », indique l’association de consommateurs. Celle-ci demande aux législateurs « d’agir en adoptant une grande loi contre la pollution de l’air intérieur », imposant, notamment, l’interdiction de commercialiser les produits lorsque les émanations dépassent les seuils recommandés, et le durcissement du barème d’étiquetage, « pour permettre aux consommateurs d’identifier les produits les moins polluants ».
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