Les sept syndicalistes médecins kényans condamnés à un mois de prison pour leur rôle dans une grève qui paralyse les hôpitaux publics et écroués en début de semaine ont été remis en liberté mercredi dans l'attente de leur jugement en appel.
D'ici à la date de leur appel, le 23 février, les praticiens reprendront les négociations avec le gouvernement kényan pour tenter de mettre fin au mouvement de grève qui dure depuis le 5 décembre 2016. La juge avait donné aux représentants syndicaux un délai pour mettre fin à la grève avant d'ordonner lundi leur incarcération, faute d'avancée significative dans la négociation.
Le syndicat des praticiens, pharmaciens et dentistes (KPMDU), dont les sept sont membres, avait annoncé la rupture des négociations avec le gouvernement dès l'annonce de l'incarcération des médecins.
Devant la détermination des syndicats et les dégâts causés dans l'opinion publique depuis l'emprisonnement des praticiens lundi, le gouvernement avait dès le lendemain annoncé qu'il ferait « tout ce qui est en son pouvoir » pour qu'ils soient libérés afin que les négociations reprennent.
Outre leurs revendications salariales, les grévistes réclament des moyens supplémentaires pour les hôpitaux publics.
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