Margaret Chan, seule candidate déclarée, a vu son mandat renouvelé mercredi à la tête de l’Organisation Mondiale de la Santé. Réélue à l’occasion de l’Assemblée générale de l’OMS de Genève, elle a déclaré au cours de son discours d’investiture : « la crise financière ne doit pas compromettre la dynamique sans précédent en faveur de la santé ». Pour son second mandat, l’ancienne responsable de la santé à Hong Kong entrée à l’OMS en 2003 en tant que directeur du département Protection de l’environnement humain puis nommée en 2005 directeur du département des maladies transmissibles avant d’être pour la première fois en 2006 élue à la tête de l’organisation, s’est engagée à continuer d’œuvrer en faveur de la santé des plus vulnérables. « Il me semble que la couverture universelle en matière de santé constitue le concept le plus efficace que la santé publique puisse offrir. Elle est l’expression ultime de l’équité », a-t-elle affirmé.
« C’est aller contre notre intuition de penser qu’en ces temps où la demande du public en matière de système de santé augmente, où les coûts s’envolent et les budgets diminuent, de plus en plus de pays lancent la mise en place d’un système universel de santé. C’est pourtant ce qui se produit », a-t-elle dit, soulignant combien certains résultats pouvaient être spectaculaires. Elle a cité le cas de la Turquie où la réforme de la santé introduite en 2003 avait fait chuter la mortalité infantile de 30 %. Le Dr Chan sera en poste jusqu’au 30 juin 2017. L’OMS compte 194 États membres. Elle étudie les grands défis en matière de santé pour le monde, définit les priorités dans le domaine de la recherche et offre une assistance technique à ses membres.
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