En 2009-2010, 12 % des salariés français (2,6 millions de personnes, dont 2 millions d'hommes) ont été exposés à leur poste de travail à au moins une nuisance cancérogène, 757 000 travailleurs à au moins deux nuisances, et près de 265 000 à au moins trois, révèle une étude de Santé publique France, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 13 juin, à partir des données de l'enquête Sumer 2009-2010 (48 000 salariés).
Chez les hommes, les nuisances les plus fréquentes sont les émissions de moteurs diesel, les huiles minérales entières, les poussières de bois et la silice cristalline. Les femmes sont davantage affectées par le travail de nuit, l'exposition aux rayonnements ionisants, au formaldéhyde, et aux médicaments cytostatiques.
Les métiers les plus exposés sont, pour les hommes, le bâtiment et les travaux publics, la maintenance, le travail des métaux, des transports et de l'automobile ; et, pour les femmes, les professions de santé (infirmières, sages-femmes, aides-soignantes), de coiffure et d'esthétique, ainsi que les industries de process. 15 % d'entre elles sont en âge de procréer.
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie