Vos malades ont lu

Omnivores contre végétariens

Publié le 26/05/2011
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LE POINT

Jeudi 19 mai

ÇA COMMENCE à la rubrique faits-divers. En 2005, un fonctionnaire de l’administration pénitentiaire doit répondre devant le tribunal de Chaumont « de sévices de nature sexuelle » à l’encontre de son poney. L’homme reconnaît les faits et est condamné à un an de prison avec sursis, en vertu de l’article 521-1 du code pénal qui punit les « sévices graves » et « les actes de cruauté » envers les animaux domestiques. L’histoire ne s’arrête pas là. C’est d’abord la philosophe Marcela Iacub qui s’en empare dans « Confession d’une mangeuse de viande » (Fayard) : « Le fait de tirer des jouissances sexuelles d’un animal sans lui causer la moindre souffrance est interdit. Le fait de tuer un animal pour jouir du goût de sa chair est autorisé. Dès lors dans notre droit, on peut jouir de la mort d’un animal mais on ne doit pas jouir de sa vie », déplore-t-elle. C’est aujourd’hui le point de départ d’un article du « Point » qui se fait l’écho des débats qui opposent les défenseurs du régime omnivore aux nouveaux adeptes de la cause animale, les néovégétariens. « Pourquoi serait-il plus éthique de faire souffrir une carotte qu’un lièvre ? », interroge, du coup, l’anthropologue Dominique Lestel. L’étude des bienfaits pour la santé, peut-elle aider au choix ? Non, répond le magazine, qui rapporte les résultats de deux études, l’une montrant que les végétariens ont un risque de syndrome métabolique diminué de 36 %, l’autre que ces mêmes amis du tofu sauce soja manquent de bon cholestérol et ont des taux plus élevés d’homocystéine, ce qui favorise les accidents coronariens.

FAMILI

Juin - Juillet

Ostéo des tout-petits

UN BÉBÉ qui pleure sans arrêt, dort mal ou régurgite sans que le pédiatre ne trouve aucune cause organique, cela relève peut-être de l’ostéopathie. C’est ce que suggère à ses lecteurs le mensuel « Famili ». « Chez le nourrisson, les lésions les plus fréquentes se concentrent au niveau des os du crâne », explique la revue. C’est à ce niveau qu’intervient l’ostéopathe, qui, au moyen de palpations et de manipulations effectuées en douceur, permet aux os de reprendre la place qui leur revient les uns par rapport aux autres et peut décoincer un nerf pneumogastrique comprimé par la mauvaise position d’un os crânien. Ces petits déplacements, liés aux contraintes mécaniques très importantes au moment de l’accouchement, sont susceptibles de provoquer des contractures musculaires, des raideurs, des douleurs et des déformations. « Il peut donc être utile de consulter juste après la naissance pour s’assurer que tout est bien en place. Certaines maternités proposent d’ailleurs systématiquement ce type de consultation », poursuit l’« Famili ». Pour les enfants de moins de 6 mois, il convient alors de faire appel à un spécialiste d’ostéopathie crânienne.

VOTRE BEAUTÉ

Juin

Les dents du bien-être

« VOS DOULEURS sont dans la tête. » « Votre beauté » explique à ses lecteurs que cette réponse peut être celle de médecins désarmés devant l’absence de causes apparentes expliquant les douleurs chroniques ou récurrentes de certains patients. « Rares sont les praticiens qui pensent à regarder du côté des dents », poursuit-il.La relation entre déséquilibre dentaire et douleurs vertébrales ou articulaires, migraines, vertiges ou acouphènes est méconnue « mais elle est bien réelle », souligne le Pierre Lecaroz, chirurgien-dentiste. « Les dents ne servent pas qu’à mastiquer. Elles participent activement au fonctionnement harmonieux de l’organisme », affirme aussi le spécialiste. Et il suffit d’un décalage de quelques centièmes de millimètres – l’épaisseur d’un cheveu – pour engendrer des dérèglements biomécaniques en chaîne. Environ 35 % des maux de dos seraient la conséquence d’une mauvaise occlusion intestinale. « Il ne faut bien sûr pas tomber dans l’extrême inverse. Toutes les douleurs et ennuis de santé ne proviennent pas des dents. Mais c’est une hypothèse qu’il ne faut pas négliger », conclut Pierre Lecaroz.

MARIE-FRANCE

Juin

Le choix des couleurs

À CHAQUE pigment végétal sa propriété protectrice particulière. « En variant les couleurs de fruits et légumes que nous mettons à nos menus, nous étendons les bénéfices de ces protections sans même avoir à entrer dans de fastidieux calculs », suggère « Marie-France ». Les pigments antioxydants permettent de neutraliser les radicaux libres impliqués dans le vieillissement prématuré et le développement de certaines maladies (cardio-vasculaires, dégénératives, cancéreuses...). On distingue deux grandes familles : les caroténoïdes, dans la gamme des jaunes, rouges et orange ; les polyphénols, dans les tons bleus, mauves, violets ou orange pâle. Pour aider à puiser intelligemment dans l’arc-en-ciel des antioxydants, le mensuel donne sa recette : « Le matin, viser plutôt jaune et orange. Forcer sur le vert à midi, sur le violet le soir. » Petite nuance néanmoins, certains légumes pâlichons comme l’ail sont bourrés d’antioxydants et certains antioxydants ne sont associés à aucune couleur, comme les vitamines C et E. Et pour mieux optimiser ses apports en antioxydants, « Marie-France » conseille notamment de ne pas faire l’impasse sur l’huile de la vinaigrette. « Un peu de gras dans les plats » augmente la biodisponibilité des caroténoïdes et polyphénols.

> Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : Le Quotidien du Médecin: 8971