Le troisième comité de pilotage du plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme s'est tenu hier au ministère des Solidarités et de la Santé, en présence des associations de patients, des représentants des agences de sécurité sanitaire, de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l'Assurance-maladie.
La réunion présidée par le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la santé (DGS), a fait état, à 18 mois du lancement du plan, des conclusions du protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) élaboré par la Haute Autorité de santé (HAS) et la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) avec les professionnels et les associations de patients.
Validation à venir
Ce PNDS a pour vocation à poser les bases d'une « prise en charge harmonisée sur le territoire », précise la DGS. Le parcours gradué de soins comprend les médecins généralistes, les centres de compétence pluridisciplinaire dans chaque région et les 5 centres de référence interrégionaux, qui seront mis en place en janvier 2019. Le protocole ne sera communiqué qu'après sa validation par le Collège de la HAS, qui devrait avoir lieu courant avril.
Par ailleurs, le point a été fait sur les mesures déjà réalisées. Santé publique France (SPF) a présenté les données les plus récentes permettant de déterminer l'incidence de la maladie de Lyme à travers différentes méthodes de surveillance, en s'appuyant notamment sur le réseau Sentinelles.
Appli, répulsifs, tests
Le bilan du site « Signalement tique », cette application lancée en juillet 2017, a été présenté par l'Institut national de recherche agronomique (INRA), l'École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Cette application permet à chaque citoyen de signaler et de géolocaliser une piqûre de tique et de recevoir des conseils de prévention. À ce jour, environ 35 000 chargements ont été enregistrés et 5 000 piqûres signalées, indique le communiqué.
D'après sa dernière expertise, l'ANSES recommande de privilégier les répulsifs disposant d'une AMM, « ce qui garantit une protection efficace et l'absence d'effets nocifs pour la santé humaine et l'environnement », précise le communiqué.
L'Agence du médicament (ANSM) a présenté le résultat du contrôle de la qualité des tests diagnostiques. « L'ANSM prendra toutes les mesures qui s'imposent pour garantir la conformité des tests mis sur le marché », est-il indiqué.
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