AVEC PRÈS DE 10 millions de spectateurs attendus, 16 000 athlètes et 9 000 accréditations au sein de l’encadrement, les Jeux Olympiques de Londres constituent une véritable fourmilière où rien ne doit être laissé au hasard. Au niveau de l’accompagnement médical, tout a été décidé bien en amont, « au moins deux à trois ans à l’avance », explique le Dr Philippe Le Van, directeur de la commission médicale-haut niveau au Comité national olympique et sportif français (CNOSF), en charge de la préparation de la logistique médicale de la délégation française aux JO. « Le problème, c’est l’imprévisibilité des jeux. Par exemple, certaines qualifications se sont achevées dans l’athlétisme, le 9 juillet dernier. Or, le 23 mars, il fallait déjà donner au LOCOG (London organisation committee of the olympic games), une liste élargie des personnes susceptibles d’aller aux jeux au sein de la délégation française. Après cette date, on ne peut plus rajouter personne, aussi bien au niveau des athlètes que pour l’encadrement », explique-t-il.
335 athlètes français.
Pour définir le niveau des effectifs d’encadrement, la règle est la même d’une olympiade à l’autre, à savoir 55 personnels encadrants pour 100 athlètes. Avec 335 athlètes attendus durant ces jeux, le groupe France dispose d’un encadrement de près de 185 personnes. Au sein de la délégation tricolore, la logistique médicale représente près de 80 professionnels de santé. « Sur cette olympiade, priorité a été donnée aux fédérations. L’objectif, c’est que les athlètes partent avec leur encadrement médical habituel », confie le Dr Le Van. Pour l’ensemble des fédérations françaises engagées, cela représente 23 médecins et 47 kinés.
Afin d’accompagner au mieux les petites fédérations ne pouvant pas intégrer de médecin dans leur encadrement à cause du faible nombre d’athlètes engagés, le CNOSF a mis en place une équipe « staff » constituée de trois médecins, quatre kinés et deux radiologues. Cette équipe est également en liaison permanente avec l’unité médicale du LOCOG pour relayer les communications du comité d’organisation au sein de la délégation. Au sein du village olympique, les services médicaux de la délégation française disposent au total de 110 m2 de locaux. « Notre souhait, c’est que la majorité des sportifs soit prise en charge dans un lieu médical dédié et non pas dans les chambres », indique le Dr Le Van. Pour des besoins d’imagerie ou de consultations spécialisées (gynécologie, ophtalmologie…), la logistique médicale française peut s’appuyer en complément sur une polyclinique flambant neuve construite au cœur du village olympique. « Notre idée, c’est d’être le plus autonome possible par rapport à ces moyens », conclut le Dr Le Van.
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie
L’orchestre symphonique des médecins de France donne un concert « émouvant » en hommage aux victimes du cancer du sein