L’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) a indiqué dans un communiqué être « confiante dans l’efficacité des garde-fous existants pour empêcher la propagation de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) par les aliments destinés au bétail ». Le ministère de l’Agriculture américain (USDA) a pour sa part confirmé le cas détecté sur une vache laitière du centre de la Californie et a affirmé qu’à « aucun moment (la vache) n’a présenté un danger pour la chaîne alimentaire ou la santé publique », l’animal n’étant pas destiné à la boucherie ou à être utilisé pour produire des farines pour le bétail.
La FDA rappelle aussi que toutes les études scientifiques indiquent que l’ESB ne peut pas se transmettre par le lait des vaches. Depuis l’annonce du cas, certains pays comme la Corée du Sud a annoncé une suspension de la vente de bœuf en provenance des États-Unis. L’Union européenne n’envisage pas de restrictions particulières après la détection « du premier cas de vache folle aux États-Unis en six ans », a précisé la Commission européenne.
En France, depuis juillet 2011, tous les bovins de plus de 72 mois entrant dans la chaîne alimentaire subissaient un test rapide de détection de l’ESB. Depuis 1991, 1020 cas d’ESB ont été confirmés en France dont 3 en 2011.
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