Il a fêté le 10 novembre ses 90 ans et travaille encore quatre jours par semaine. Ce nonagénaire qui s’affirme heureux n’est pas n’importe qui. Il s’appelle Mikhaïl Kalachnikov et est l’inventeur de l’Avotomat Kalachinikova, plus connu sous le nom d’AK 47 ou tout simplement de Kalachnikov, un fusil d’assaut diffusé à plus de 100 millions d’exemplaires à travers le monde et qui est devenu l’arme favorite des guérilleros.
Fils de « koulak » (paysan considéré comme riche), déporté avec sa famille à l’âge de 11 ans, Kalachnikov est fier de sa création, même s’il est « triste qu’elle soit utilisée par des terroristes » et s’il a un jour lâché qu’il aurait préféré « avoir inventé une machine que les gens peuvent utiliser et qui aiderait des fermiers dans leur travail... par exemple une tondeuse ». D’ailleurs, il travaille toujours à l’usine d’armements Ijmach d’Ijevsk (dans l’Oural), où il est entré après avoir quitté l’armée en 1949.
« Pour moi, le travail a toujours été le meilleur remède », témoigne Kalachnikov. Grand blessé après la bataille de Briansk, en 1941, c’est à l’hôpital qu’il a commencé à dessiner son AK. Aujourd’hui, il passe donc quatre jours par semaine au centre de conception et d’étude des armes d’Ijmach et participe encore à des salons d’armement à l’étranger. Il aime aussi aller en forêt et à la pêche : « Cela me donne de la force. » Une vieillesse ordinaire ?
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