« C’est une piste que l’on doit aborder, la réflexion doit être menée », a déclaré la secrétaire d’État à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, en confiant une mission sur la contraception et l’avortement des jeunes filles à Israël Nisand. La France se heurte en effet au problème de l’augmentation continue du nombre d’avortements chez les adolescentes. De 10 722 IVG recensés en 2002, on est passé à plus de 13 200 en 2006 (sur un total de 220 000 IVG par an), un chiffre probablement sous-évalué, estime le Pr Nisand, qui table davantage sur 15 000. Selon le gynécologue strasbourgeois, le manque d’information des enseignants et le refus de considérer la sexualité des jeunes sont les principales causes de ce phénomène. À cet égard, la contraception anonyme et gratuite, actuellement disponible uniquement dans les centres de planification familiale, serait une piste de réflexion constructive qui pourrait éviter le recours à l’IVG, car elle est anonyme et gratuite, contrairement à la pilule. L’une des principales préoccupations des adolescentes qui ont recours à la contraception : « que les parents ne le sachent pas », souligne Israël Nisand. Il rendra un état des lieux des actions engagées en France et dans les autres pays européens à l’automne.
CONTRACEPTION
Une mission pour le Pr Nisand
Publié le 11/04/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8942
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