L'administration du vaccin diphtérie-tétanos-coqueluche acellulaire chez la femme enceinte n'est pas associée à un risque accru de malformations congénitales ou de microcéphalies, selon une étude parue dans la revue « JAMA ».
La question d'un éventuel lien entre la vaccination DTC et ces malformations s'est posée après que le Brésil, qui avait initié un programme de vaccination pour les femmes enceintes non immunisées en novembre 2014, avait vu une augmentation substantielle du nombre de cas de microcéphalies chez les enfants nés en 2015.
Aux États-Unis comme au Brésil
Bien que la plupart de ces cas étaient probablement en lien avec les infections maternelles au virus Zika, la question d'un impact de la vaccination DTC sur ces pathologies s'est posée aux États-Unis, où celle-ci est recommandée depuis 2012 pour les femmes enceintes entre 27 et 36 semaines.
Pour aboutir à ces conclusions, les chercheurs ont comparé la prévalence des anomalies congénitales structurelles – microcéphalies incluses — chez 324 463 enfants nés entre janvier 2007 et septembre 2013 de mères vaccinées pendant leur grossesse et non vaccinées.
« Ces données sont en faveur des recommandations pour une vaccination diphtérie-tétanos-coqueluche en routine pendant la grossesse », soulignent les auteurs.
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