Lancé le vendredi 12 mai, le virus WannaCry a infecté en quelques jours un tiers des hôpitaux et cliniques d'Angleterre ainsi qu'un grand nombre des 8 000 cabinets médicaux du pays, entraînant le report et l'annulation de plusieurs centaines interventions médicales.
Les médecins n'ont pu délivrer certains traitements faute d'accès à des informations essentielles – résultats, biologie, radios – pour finaliser leur diagnostic. Il a fallu cinq jours aux urgences médicales pour reprendre un fonctionnement quasi normal.
WannaCry est un logiciel de rançon qui s'est introduit dans une faille des systèmes d'exploitation Windows, conçu par le géant américain Microsoft. Il verrouille les fichiers des utilisateurs et les force à payer 300 dollars (275 euros) pour en recouvrer l'usage. La rançon était demandée en bitcoin, monnaie virtuelle qui préserve l'anonymat. Cette attaque mondiale a frappé plus de 300 000 ordinateurs dans quelque 150 pays.
Devant la polémique autour de la fragilité du NHS, Theresa May a fait valoir que son gouvernement avait consacre 1,9 milliard de livres (2,24 milliards d'euros) l'an dernier à la cybersécurité…
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