« Il ne s’agit pas d’une faute ni d’une fraude, mais d’une crise liée à un défaut d’infirmation », a insisté la Ministre de la Santé. Elle a donc annoncé la « création d’une mission, d’un groupe de réflexion pour savoir comment mieux communiquer auprès des patients ». L’organisation de cette mission sera annoncée dans les prochaines semaines.
Par ailleurs, Agnès Buzyn a affirmé avoir « entendu la souffrance des patients », dont certains ont « ressenti des effets secondaires les ayant énormément affectés ces derniers mois. Ces effets secondaires sont notables mais il n’y a pas de mise en danger », a-t-elle souligné avant d’insister sur la nécessité de poursuivre son traitement et de consulter son médecin pour adapter le dosage si nécessaire. Mais, « pour que les patients aient le choix », elle a ajouté vouloir « ouvrir le marché français à d’autres marques, à des génériques », même s’il demeure hors de question de « revenir en arrière » et de remettre à disposition l’ancienne formule du Lévothyrox. Aucune alerte sanitaire n'est à déploré.
La ministre a par ailleurs rappelé que la nouvelle formule était utilisée aux États-Unis depuis une dizaine d’années, et que l’ensemble des pays européens passera progressivement, comme la France, à la formule utilisant le mannitol et l’acide citrique au lieu du lactose. « Aucun de ces pays n’a fait machine arrière », a-t-elle précisé.
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