« Je présente mes condoléances à toutes les familles des victimes, et je leur souhaite beaucoup de courage. Je remercie particulièrement nos prestataires de soins qui s’investissent à cent pour cent », a déclaré Maggie De Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique au lendemain des attentats qui ont ensanglanté la capitale belge. Le bilan provisoire fait état de 31 morts et de 270 blessés.
Dans un communiqué, le ministère a dressé un bilan des secours. Immédiatement après l'attentat à l'aéroport de Zaventem, « le plan d’intervention médicale de la province du Brabant flamand a été déclenché. Les services d'urgence des hôpitaux bruxellois ont apporté leur aide à l'aéroport. Et le centre de coordination de crise du Service public fédéral Santé publique a demandé aux hôpitaux des provinces avoisinantes d’envoyer du renfort », indiquent les autorités. Les victimes « ont été évacuées vers les 15 hôpitaux d’Anvers, du Brabant flamand et du Limbourg pour ne pas surcharger immédiatement les hôpitaux de Bruxelles ».
Un plan médical d'urgence
Le plan médical d’urgence (MASH, mise en alerte des services hospitaliers) a été déclenché à Bruxelles après le deuxième attentat dans la station de métro Maelbeek. « Tous les hôpitaux universitaires du pays ainsi que les hôpitaux du Brabant flamand ont déclenché leur plan d’urgence à la demande du centre de coordination », précise les autorités. L'hôpital militaire Reine-Astrid à Neder-over-Heembeek a, lui aussi, été mobilisé pour l'accueil des victimes et leur transport (ambulances, hélicoptères). Ce dernier établissement a reçu cet après-midi la visite du couple royal, le roi Philippe et la reine Mathilde, tout comme l'hôpital Érasme, un des 12 hôpitaux bruxellois qui ont accueilli les victimes de l'attentat du métro. Au total 8 véhicules SMUR et 43 ambulances ont été mobilisés plus 3 hélicoptères du ministère de la Défense.
Des hôpitaux ont aussi accueilli des personnes qui se sont présentées d'elles-mêmes après avoir quitté les lieux des attentats par leurs propres moyens. Certaines victimes ont dû être transférées pour des soins spécialisés, notamment pour soigner des brûlures, quelques heures après les attentats.
Les autorités belges précisent que certains pays ont offert leur aide, notamment la France avec 10 services SMUR et 2 hélicoptères, mais aussi l'Allemagne et le Grand-Duché du Luxembourg. « La Santé publique n'a pas dû faire appel à cette aide », précisent les autorités belges.
La Croix-Rouge mobilisée
En dehors des hôpitaux, la Croix-Rouge belge a été mobilisée avec un poste de premiers secours d'urgence à proximité du métro et un centre d’accueil d’urgence est en place pour accueillir les personnes sous le choc. À Zaventem, la Croix-Rouge a aidé à l'identification des victimes et au transport de plus de 100 blessés (certains très graves).
Des équipes de secours psychologiques sont intervenues. La Croix-Rouge a lancé hier un appel aux dons pour les hôpitaux Saint Pierre et Brugmann. « La demande urgente des hôpitaux est actuellement satisfaite. De nombreux donneurs ont répondu favorablement à l’appel », se satisfait l'organisation.
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