Le projet de loi de Roselyne Bachelot HPST inscrit noir sur blanc les missions du pharmacien dans le code de la santé publique. Ceux-ci « contribuent aux soins de premier recours ; participent à la coopération entre professionnels de santé ; participent au service public de la permanence des soins ; concourent aux actions de veille et de protection sanitaire organisées par les autorités de santé ; peuvent participer à
l’éducation thérapeutique et aux actions d’accompagnement de patients ; peuvent assurer auprès de certains patients qui les désignent le rôle de pharmacien de coordination. A ce titre, ils peuvent notamment, à la demande ou avec l’accord du médecin, renouveler périodiquement des traitements chroniques, ajuster, au besoin, leur posologie, et effectuer des bilans de médications destinés à en optimiser les effets ; peuvent proposer des prestations destinées à favoriser l’amélioration ou le maintien de l’état de santé des personnes, notamment en contribuant à l’éducation pour la santé, en réalisant ou en participant à des actions de prévention ou de dépistage ». Un décret pris ultérieurement doit encore fixer les conditions d’application des deux derniers alinéas.
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