Les syndicats médicaux ne relâchent pas la pression sur l’obtention du C à 30 euros pour les généralistes. En attendant, de pied ferme, la reprise de nouvelles négociations conventionnelles dès la rentrée de septembre, les centrales syndicales invitent les médecins de famille à user d’à-propos dans leur recours à la nomenclature. Depuis ce lundi, MG France a décidé d’user de la méthode de l’interpellation directe. « 30 euros, prenez-les ! », peut-on ainsi lire sur le site du syndicat. Et ce dernier de dévoiler plusieurs cas de figure de motifs de cotation à 30. Avec un message clair. « En attendant que les négociations conventionnelles puissent aboutir, prenez 30 euros à chaque fois que c’est possible ».
60 euros pour les consultations complexes
La CSMF-Généralistes, pour sa part, avait dégainé presque deux semaines plus tôt, avec une référence à un slogan qui a déjà fait ses preuves : « 30 euros, nous les valons bien ! », peut-on en effet lire dans la Lettre Hebdo de la branche généraliste de la Conf', en date de la mi-juillet. Citant, entre autres documents, le récent rapport de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), évaluant les horaires hebdomadaires de travail des généralistes à une moyenne oscillant entre 52 heures et 55 heures, la CSMF marque le coup. « Pour valoriser et reconnaître cette réalité et assumer les coûts de fonctionnement de nos entreprises libérales qui ont eux aussi explosé », le syndicat réclame « de l’Assurance maladie qu’elle rembourse les patients à hauteur de 30 euros pour les consultations cliniques de base » et 60 euros pour les consultations complexes.
Accompagnement des confrères
À la FMF, on fait le choix, depuis la deuxième moitié de juillet, de mettre en avant sur la page d’accueil du site, dans un contexte où « le mouvement de la désobéissance tarifaire tend à s’étendre et à faire tache d’huile », les procédures d’accompagnement des confrères qui auraient reçu un courrier d’avertissement de leur caisse pour usage excessif de dépassements exceptionnels (DE). Le SML ferme le ban, privilégiant sur son site internet, quant à lui, le mode d’emploi et la procédure à suivre face à la campagne de la Cnam visant les gros prescripteurs d’arrêts de travail.
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