Pas possible chez nous, affirment avec plus ou moins d'aplomb – et comme pour conjurer le sort – les experts hospitaliers français de la cybersécurité. Les dégâts occasionnés au sein du NHS (National Health Service, le service public de santé britannique) par l'attaque mondiale du week-end dernier poussent à partager cet espoir.
Plus de courriers de médecins, des radios illisibles, des rendez-vous annulés par centaines, des malades non localisables, des interventions médicales et chirurgicales repoussées, des traitements anticancer retardés… À plus large échelle, un tiers des hôpitaux et cliniques touchés, 8 000 cabinets médicaux atteints.
Au Royaume-Uni, le désordre, énorme, rencontre le flegme de la population locale. À en croire les reportages réalisés sur ce qu'il faut bien appeler un « crash », les sujets de sa Gracieuse Majesté ont pris dans l'ensemble les choses avec philosophie. Leurs responsables politiques, en pleine campagne électorale pour les législatives, un peu moins qui se sont écharpés à propos des moyens donnés (ou non) à un NHS sempiternellement au bord de la faillite.
Du côté du public comme de celui des politiques, on préfère ne pas imaginer ce que cela donnerait de ce côté-ci de la Manche…
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