Le Japonais Sakari Momoi, est mort à l’âge de 112 ans dimanche, alors qu’il avait officiellement reçu le titre de "doyen de l’humanité" l’été dernier. ll est décédé d’insuffisance rénale dans sa maison de repos situé dans la capitale. Au moment de recevoir sa certification du Guinness des records, cet ancien proviseur de lycée et passionné de lecture avait expliqué vouloir vivre encore deux ans ; à un an prêt son vœu aurait été exaucé. Ce record de longévité témoigne d’une longévité qui s’allonge de plus en plus au Japon.
En effet, au cours de l’année 2013, l’espérance de vie des hommes Japonais est passée pour la première fois au-dessus des 80 ans (80,21 ans de moyenne), pendant que les femmes détiennent le record mondial de la longévité avec une moyenne de 86,61 ans d’espérance de vie. Au Japon c’est 25 % (1/4) de la population qui est âgée de 65 ans et plus et cette proportion devrait passer à 40 % d’ici 2020, alors que plus de 59 000 centenaires étaient enregistrés dans le pays en septembre dernier d’après le ministère de la santé. Parmi eux, 87 % sont des femmes. Le Japon a néanmoins déjà perdu sa doyenne au printemps dernier, laissant le titre à l’Américaine Susannah Mushatt Jones, âgée de 116 ans.
Mais le record de longévité est toujours détenu par la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à l’âge de 122 ans et 164 jours.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature