En déplacement sur l'île de la Réunion, la ministre des Outre-mer Annick Girardin a participé à une rencontre sur la question de la prévention de la dengue. Tout en saluant la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la prévention, elle n'a pas caché sa « forte inquiétude » face à la possibilité d'un nouveau pic épidémique. Malgré l'arrivée de l'hiver, il subsiste encore 7 à 8 nouveaux cas par semaine (vs 400 au plus fort de l'épidémie). « On voit bien que la période hivernale n’a pas permis, contrairement à d’autres années, de faire en sorte qu’il n’y ait plus aucun cas et nous craignons un nouveau pic dès l'’arrivée de l’été, notamment en fin de période estivale », a déclaré la ministre devant les micros de la presse locale, avant de promettre « des moyens humains et financiers à la hauteur des scénarii et des risques auxquels nous allons avoir à faire face ».
Si elle se garde pour l'instant de chiffrer l'aide de l'État, Annick Girardin a rappelé que l’ARS océan Indien a investi un budget de 3 millions dans la lutte contre la dengue, à travers des actions de prévention. Questionnée sur l'éventuelle utilisation du vaccin contre la dengue (sur lequel l'EMA a donné un avis positif), Annick Girardin laisse « les services compétents » procéder à « un maximum de vérification ».
Depuis le début de l’année 2018, 6 627 cas de dengue biologiquement confirmés ou probables ont été signalés par les laboratoires de ville et hospitaliers de la Réunion.
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