Dans les Souvenirs et Campagnes d’un vieux soldat de l’Empire, le commandant Parquin raconte les péripéties de son premier duel, alors qu’il était jeune brigadier. Il reçut au coup de pied une blessure profonde d’où le sang jaillit en abondance. Ses camarades le transportèrent à l’hôpital civil de Lannion où le chirurgien sutura les muscles et les nerfs sectionnés. Il dut rester six semaines sur le dos sans bouger.
Après la levée de l’appareil, « pour rendre la force aux nerfs du pied, j’allais, dit-il, tous les jours que le boucher de l’hôpital tuait un bœuf ou une vache, recevoir sur ma blessure le sang que répandaient ces animaux. Ce remède que je continuai même après ma sortie de l’hôpital me réussit parfaitement ».
Pour un jeune grognard, pouvait-on trouver un plus noble traitement ?
(Dr P. Bonnette [Toul], La Chronique médicale, 1912)
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