L'épilepsie revêt différentes formes et reste une maladie difficile à traiter. Fycompa (pérampanel) est indiqué en association, dans le traitement des crises d'épilepsie partielles avec ou sans généralisation secondaire chez des patients épileptiques âgés de 12 ans et plus.
Il est également indiqué en association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus atteints d'épilepsie généralisée idiopathique. Les nouvelles données d'une étude d'extension en ouvert de l'étude pivot chez 138 patients ayant des crises tonico-cloniques, atteints d'épilepsie généralisée idiopathique, ont été présentées à l'ECE. « Les résultats montrent que l'association du pérampanel à long terme (jusqu'à deux ans et demi de suivi = 142 semaines) entraîne un contrôle prolongé des crises et est généralement bien toléré comme l'avaient déjà montré les résultats de l'étude pivot », a déclaré le Pr Eugen Trinka (Salzbourg, Autriche). Les principaux effets indésirables étaient les vertiges, la fatigue, les maux de tête, la somnolence et l'irritabilité. À ce jour, environ 52 000 patients dans le monde ont été traités par le perampanel.
Épilepsie associée au syndrome de Lennox-Gastaut
D'autres données issues d'un registre européen de 111 patients (âgés de 4 ans ou plus) souffrant de crises d'épilepsies associées au syndrome de Lennox-Gastaut (un syndrome rare : 1-2 % des épilepsies de l'enfant) ont été présentées. À un an, les résultats montrent que le pourcentage de patients ayant amélioré beaucoup le contrôle de leurs crises était égal à 28,6 % pour le rufinamide (Inovelon) et à 15,2 % pour les autres anti-épileptiques. Des effets indésirables étaient rapportés pour 40,6 % des patients sous rufinamide (somnolence, diminution de l'appétit) et 27,7 % des patients sous autres anti-épileptiques. Ces données à long terme sont importantes car il n'existe pas de traitement curatif et les patients doivent se soigner toute leur vie. Eslicarbazépine versus carbazépine Enfin, les résultats d'études portant sur Zebinix (eslicarbazépine) ont confirmé son efficacité. Zebinix est indiqué en association chez les patients adultes dans le traitement de l'épilepsie partielle avec ou sans généralisation secondaire. Les premiers résultats d'une étude de phase III réalisée par Eisai et Bial, ont notamment montré que l'acétate d'eslicarbazépine (une fois par jour) en monothérapie n'était pas inférieur au traitement de référence, la carbamazépine à libération contrôlée (deux fois par jour) dans le contrôle des crises chez des patients atteints de crises partielles nouvellement diagnostiqués (n = 785), après 6 mois et un an de traitement. Près de 71,1 % des patients sous eslicarbazépine n'ont présenté aucune crise pendant 6 mois consécutifs (vs 75,6 % sous carbazépine). L'eslicarbazépine était bien tolérée. Très peu de patients ont dû interrompre leur traitement pour des effets indésirables (13,5 % vs 18 %) : céphalées, sensations vertigineuses, nausées, fatigue, somnolence… D'autres études provenant de plus de 17 registres dans la « vraie vie » ont montré les bénéfices d'un traitement par l'eslicarbazépine.
Conférence de presse organisée par Eisai dans le cadre du 12e European Congress on Epileptology (ECE) à Prague
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