Ce numéro spécial du « Quotidien du médecin » à destinée des chirurgiens rassemble quelques morceaux choisis des très nombreux thèmes développés lors du 113e Congrès français de chirurgie organisé par l’Association française de chirurgie (AFC), qui se tient à Paris du 5 au 7 octobre 2011.
Des sujets qui, comme à l’accoutumée, traitent tout autant des techniques et des prises en charge chirurgicales que du volet professionnel.
De fait, l’accréditation individuelle et ses conséquences en matière d’enseignement ont un rôle à jouer dans l’amélioration des pronostics par la détection et la prévention des erreurs médicales évitables, tout comme les revues de mortalité-morbidité permettent de renforcer la qualité et la sécurité des soins. Même constat concernant l’organisation des pratiques en cancérologie digestive dont la réforme initiée par le premier plan Cancer a abouti à des progrès majeurs. Mais certaines mesures pourraient aussi être perfectibles. Ainsi en est-il du codage des actes professionnels qui impose aux chirurgiens de s’engager pour une valorisation à juste niveau.
Un travail qui vient s’ajouter aux traditionnels rapports annuels de l’AFC également présentés lors du congrès, comme celui concernant les plaies accidentelles des voies biliaires et celui consacré à la chirurgie des glandes surrénales, ce dernier comprenant les résultats d’une enquête réalisée avec l’Association francophone de chirurgie endocrinienne. De même, la Fédération de chirurgie viscérale et digestive vient de finaliser des recommandations de bonne pratique lors de la création d’un pneumopéritoine en cœlioscopie. La chirurgie carcinologique est aussi largement évoquée, qu’il s’agisse des espoirs de nouvelles approches dans la stratégie thérapeutique des adénocarcinomes pancréatiques ou des modifications de la prise en charge chirurgicale des cancers colorectaux induites par l’oncogénétique. Il faut encore citer les progrès effectués en chirurgie hépatique, qui rime de plus en plus avec haute technologie, source d’une amélioration considérable de la morbidité et de la mortalité, même si le risque hémorragique reste un facteur pronostique essentiel.
Hors du champ carcinologique, la place des prothèses biologiques en milieu septique ou potentiellement septique pour le traitement des éventrations de la paroi abdominale, la place de la chirurgie dans le traitement de certaines constipations sont aussi évoquées. Sans oublier les résultats très positifs obtenus, avec peut-être un nouveau mode de traitement du diabète : la chirurgie !
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