L’insuffisance cardiaque (IC) est un des domaines qui a le plus progressé ces dernières années, avec l’arrivée du sacubitril/valsartan puis des gliflozines. Il reste cependant une place pour d’autres médicaments dans l’IC avancée qui échappe aux traitements disponibles.
L’omécamtiv mécarbil est un nouvel agent myotrope qui active sélectivement la myosine cardiaque et augmente la contractilité cardiaque. Dans l’étude Galactic-HF, il réduit les événements liés à l’insuffisance cardiaque de 8 %, la diminution se faisant surtout sur les réhospitalisations. Il n’a pas d’effet sur la mortalité cardiovasculaire. Son efficacité est inversement corrélée au niveau de la FEVG, avec un impact plus important lorsque la FEVG est < 28 %, ce qui pourrait amener à mieux sélectionner les patients.
Le vericiguat est un nouveau stimulateur de la guanylate cyclase soluble, impliquée dans la voie du monoxyde d’azote. Dans l’étude Victoria, associé à un traitement optimal, il réduit significativement le critère primaire – décès cardiovasculaire ou première hospitalisation pour IC. « Rappelons aussi que les iSGLT2 pourraient limiter l’aggravation de l’IC », insiste le Dr Guillaume Baudry (Lyon).
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