La brosse à dents irremplaçable

Publié le 04/02/2010

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› Vos malades ont lu

QUE CHOISIR

Février

MALGRÉ l’explosion des bains de bouche à usage quotidien, qui surfent sur la vague « dents blanches, haleine fraîche », la brosse à dents « reste la première arme indispensable pour une bonne hygiène buccale », affirme « Que choisir ». Pourtant, ces produits multiplient les promesses santé : prévention des caries, de la plaque dentaire et des gingivites, prévention du tartre. Allégation après allégation, le mensuel a tenté de vérifier. Exemple, la prévention des parodonties. L’allégation revendiquée par deux des douze produits testés, est non justifiée : « À ce jour, aucune substance n’a été identifiée comme ayant de façon formelle une action directe sur cette affection qui touche 10 à 20 % de la population ». Quant à la plaque dentaire, seul le brossage régulier et le passage du fil dentaire ou des brossettes permettent, selon les spécialistes, de l’éliminer à 95 %. Or ces pratiques qui restent encore minoritaires puisque moins d’un Français sur cinq observe les recommandations de l’Union française pour la santé bucco-dentaire. « Autant dire qu’avant de céder aux sirènes du marketing et de la publicité, il est essentiel de commencer par adopter les bons comportements », conclut « Que choisir ».

CÔTÉ SANTÉ

Hors série

Un moral au naturel

« MOINS d’antidépresseurs, c’est possible ! », affirme le hors-série du mensuel « Côté santé ». La rengaine est connue. Les antidépresseurs ont envahi la vie des Français, or ils ne sont pas plus déprimés que d’autres. Le magazine promet à ses lecteurs de retrouver « un meilleur moral au naturel ». Il leur faut d’abord adopter une alimentation ciblée et saine, riche en protéines, en acides gras insaturés, en sucres lents, arrosée d’eau minérale pleine de magnésium et de thé, meilleur que le café. Pas le temps de cuisiner ? Le magazine ne fait pas dans la nuance : « Il faut s’aider de compléments alimentaires pour faire face à la dépression ». Tryptophane, élément de base de la sérotonine, vitamines B, les vitamines du bonheur, calcium et magnésium, pour résister au stress, composent l’alchimie recommandée. Mais le bonheur peut aussi se trouver, selon le magazine, dans de petites quantités d’ions métalliques, d’aluminium, de cobalt ou de lithium, prescrites en oligothérapie. En aromathérapie, les huiles essentielles de bois de rose, de géranium, de lavande officinale, d’Ylang-Ylang, à mettre dans un diffuseur ou à ingérer sont aussi une source de bien-être. Et ce n’est pas tout. Que ce soit la phytothérapie (magnolia, aubépine, noni), la luminothérapie, l’homéopathie, les voies du bonheur semblent inépuisables.

COSMOPOLITAN

Février

La santé au bureau

ÉVACUER le stress au travail. « Cosmopolitan » a concocté pour ses lectrices, un emploi du temps zen : activités sollicitant l’intellect le matin, tâches automatiques après le déjeuner en attendant que le cerveau reparte, aux environs de 16 heures. Autre conseil : savoir lâcher son ordi (5 minutes tous les trois quarts d’heure) pour éviter la fatigue visuelle, sortir une demi-heure au minimum chaque jour, instaurer le minigoûter (aliments antistress et antifatigue comme le chocolat noir et les fruits secs). Surtout, boire : « Une mauvaise hydratation entraîne une baisse de la concentration, de la vigilance et de la performance, avec une grosse fatigue à la fin de la journée », prévient la revue. Très important, la sélection d’éléments à avoir absolument dans son bureau et son tiroir : une plante verte dépolluante (orchidée, palmier, cactus), des huiles essentielles à vaporiser, des sticks d’extraits de plantes à boire, un gel mains antiseptique et des lingettes pour écran, clavier et téléphone (à nettoyer une à deux fois par semaine, car ce sont des nids à bactéries).

NEUF MOIS

Février

B1 contre baby-blues

SON RÔLE central dans le métabolisme énergétique rend indispensable l’apport de vitamine B1 chez la femme enceinte. « Les réserves dont dispose la future maman fondent dès le début de la grossesse alors que le besoin est énorme au cours du troisième trimestre », explique le mensuel « Neuf mois ». La dose conseillée, de 1,8 milligramme par jour, permet de prévenir le baby-blues. Les carences en vitamine B1 sont aujourd’hui rares. Le béribéri d’autrefois a disparu. En revanche, les carences mineures provoquent de la fatigue, une fonte musculaire, des anomalies de la concentration et de la mémoire, des troubles dépressifs ainsi que des troubles du rythme cardiaque et un essoufflement anormal. Où la trouver ? Dans les légumes, les fruits secs, les germes de blé, la levure sèche, les légumes verts (courgettes, cresson, chou-fleur), mais aussi dans le blanc de poulet, le turbot, le cur de buf ou de veau.

Dr LYDIA ARCHIMÈDE