Jean-Yves Le Drian a souligné dimanche que se posait la question d'une fermeture de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Interrogé par France 5 sur une fermeture de ce prestigieux établissement parisien, le ministre de la Défense a observé qu'il n'avait pas fait l'objet de "travaux majeurs depuis 1979". "Pour le mettre aux normes acceptables et éviter la fermeture pour sécurité, il faudrait des centaines de millions d'euros de travaux", a-t-il dit. Et ce "pour une efficacité militaire pas avérée", selon lui, puisque l'essentiel de l'activité de santé militaire se passe dans les hôpitaux de Bégin (Val-de-Marne) et Percy (Hauts-de-Seine). Selon le ministre, l"utilité civile" de ce lieu n'est pas davantage "avérée" puisqu'il y a dans ce quartier parisien (Vème arrondissement) "une offre de soins suffisante".
Mais ces observations sont faites "sous réserve que le Val-de-Grâce reste un lieu de défense", a poursuivi le proche du chef de l'Etat."Nous avons l'intention d'y implanter le lieu de formation et de recherche du service de santé des armées", a-t-il dit avant d'assurer que "le problème n'est pas réglé". Les restructurations ou suppressions d'unités de la Défense, qui devraient comporter des mesures de réorganisation des hôpitaux militaires, seront annoncées le 15 octobre.
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