Une autopsie a été réalisée lundi à Montpellier et suivie à distance par des enquêteurs aveyronnais, a-t-on appris auprès du CHU, un dispositif qui doit permettre aux officiers de police de ne pas se déplacer et de réduire ainsi les coûts.
Le parquet général de Montpellier a également participé à cet « essai grandeur nature et en réel », a précisé le CHU, qui présente ce système de visioconférence comme une « première européenne ».
Possibilité de solliciter des experts éloignés
Celui-ci doit permettre une réduction du coût des transports pour les enquêteurs, un enregistrement et un revisionnage, une réduction des délais de prise en charge et la possibilité de solliciter des experts éloignés, souligne l'hôpital.
Le dispositif a été testé lundi par le Pr Éric Baccino, responsable du département de médecine légale au CHU de Montpellier, dont l'unité médico-judiciaire et l'institut médico-légal viennent d’être entièrement rénovés.
Ce département, situé au sein de l'Hôpital Lapeyronie, est partagé entre la médecine légale clinique (2 500 consultations de victimes vivantes), l'Institut médico-légal (600 autopsies annuelles) et la chambre mortuaire.
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