La commission de la transparence de la Haute Autorité de santé vient de rendre un avis dans lequel elle maintient le taux de remboursement de 65 % des spécialités anti-épileptiques à base de valproate de sodium dont la Dépakine, Dépakine Chrono et Micropakine.
La Dépakine fait l'objet de controverses depuis octobre 2013, en raison de la description persistante de cas de malformations congénitales et de troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés in utero au valproate et dérivés. L'agence européenne du médicament (EMA) avait procédé à la réévaluation des spécialités concernées, et à un renforcement des mises en garde sur l’utilisation du valproate de sodium chez les jeunes filles, les adolescentes, les femmes en âge de procréer, et les femmes enceintes. Ces mises en garde ont été régulièrement rappelées par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), tandis que la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine a annoncé en mars dernier la mise en place d'une filière adaptée de diagnostic et de prise en charge des enfants souffrant des symptômes liés à l'exposition in utero à cet anti convulsivant.
Considérant l’ensemble des informations en sa possession, « la Commission estime que les conclusions de son avis précédent du 19 octobre 2011 n’ont pas à être modifiées », peut-on lire dans l'avis de la CT.
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