Les Français craignent en grande majorité que les contrefaçons de médicaments, indique un sondage publié jeudi et commandé par la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique, organisation patronale de sept grossistes en médicaments français.
Parmi quatre « risques » proposés, « la vente de faux médicaments contrefaits » est celui qui préoccupe le plus les sondés: 64 % se disent « très inquiets », et 23 % « un peu inquiets », soit un total de 87 %.
C'est plus que « la vente de médicaments sur Internet » (48 % très inquiets, 37 % un peu), « le retrait incomplet de médicaments dont la vente a été suspendue » (40 % très inquiets, 43 % un peu) ou « les ruptures de certains médicaments dans les pharmacies » (28 % très inquiets, 51 % un peu).
La peur de voir disparaître les pharmacies de campagne
Une autre question a mis en évidence la peur des Français de voir se multiplier les zones rurales dépourvues de pharmacie. 43 % disent craindre « beaucoup » que « la présence des pharmacies se réduise dans certains territoires, notamment ruraux », et 46 % « un peu ».
Ce sondage a été réalisé par Ipsos auprès de 1 000 personnes interrogées par Internet du 27 février au 7 mars.
La Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique a saisi l'occasion de la publication de ces résultats pour rappeler la situation économique difficile de la profession. « La rémunération moyenne par boîte de médicament ne couvre plus les coûts des répartiteurs pharmaceutiques », écrit-elle. L'instance des grossistes répartiteurs invoque des mesures des pouvoirs publics lui ayant été défavorables et la stagnation du marché.
Avec AFP
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