L’Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF) demande au ministère de la Santé une plus grande reconnaissance de la profession dans la prise en charge de la grossesse et de l’accouchement. Le syndicat défend « l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation des salaires, la reconnaissance des compétences médicales, l’autonomie et le premier recours » des 19 000 sages-femmes qui exercent en France, dont 70 % à l’hôpital. L’UNSSF propose la création d’une filière maïeutique et de services d’obstétrique physiologique « gérés par les sages-femmes » à l’hôpital, l’accès au statut de PH pour les sages-femmes hospitalières et une revalorisation salariale à Bac +5. L’UNSSF appelle à manifester devant les agences régionales de santé (ARS) le 13 novembre, jour où le ministère de la Santé doit se pencher sur le sort de leur profession.
La maïeutique en colère
Les sages-femmes manifestent le 13 novembre
Publié le 31/10/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9276
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