À très juste titre, la thérapeutique par les simples (qu’un maître illustre avait cru discréditer en la stigmatisant : « thérapeutique pour les simples ») reprend ses droits millénaires. Nous dédions à nos modernes phytothérapeutes ce trait remarquable de longévité :
« Les peuples des contrées boréales estiment fort l’angélique. Les Norvégiens mettent un peu de racine d’angélique dans le pain. Les Lapons l’emploient dans la colique et dans les affections de poitrine. Ils mâchent sa racine et croient que cette plante a la propriété de faire vivre longtemps. Un nommé Camous, qui mourut à Marseille à l’âge de 121 ans, avait l’habitude de mâcher de la racine d’angélique et, comme les Lapons, il attribuait à ses vertus stimulantes, toniques et restauratives, son étonnante longévité. »
Cette note est extraite de la petite plaquette du docteur Saffray qui l’édita chez Hachette en 1883 sous le titre : « Les remèdes des champs ».
(Dr Molinery, de Luchon, Chronique médicale, 1926)
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