Après le « vif succès » de la journée de mobilisation qu’elle a organisée à Paris le 18 juin dernier, l’Organisation nationale des syndicats de sages-femmes (ONSSF) dénonce l’attitude des pouvoirs publics à son encontre. « L’ONSSF tient à exprimer sa colère et sa révolte devant le mépris des pouvoirs publics, le ministre du Budget et ses conseillers ayant refusé de recevoir les sages-femmes à l’issue de leur manifestation, indique-t-elle dans un communiqué. Selon l’ONSSF, les sages-femmes ont été accueillies par un cordon de gendarmes à l’approche du ministère.
Pour Christelle Gerber Montaigu, présidente nationale de l’ONSSF, « les sages-femmes et leurs patients sont aussi des électeurs, qui comptent de nombreux soutiens, notamment les associations d’usagers. Nous demandons aux politiques de faire face à leur responsabilité vis-à-vis de la population qui a besoin des sages-femmes. En temps voulu, nous saurons juger de leurs actions pour sauver cette profession ». Une pétition de soutien aux sages-femmes comptant déjà près de 30 000 signatures, selon l’ONSSF, circule en ce moment. Pour l’ONSSF, cette pétition circulera « jusqu’à ce que nous soyons enfin reçues par le ministre du Budget, faute d’une solution apportée par Roselyne Bachelot ».
Les sages-femmes réclament notamment un rattrapage de la tarification de leurs actes, bloquée depuis 2002, ainsi qu’un alignement de la rémunération des actes à compétence partagée avec les médecins.
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