Le sujet sensible de la santé s'avère de plus en plus un terrain de prédilection pour Marine Le Pen. Après avoir pris fait et cause pour les personnels hospitaliers en début de semaine, la candidate Front national à la présidentielle, a accusé jeudi à Mirande (Gers) Emmanuel Macron et François Fillon d'être des "hologrammes", des candidats représentant les intérêts de "puissances d'argent, banques, multinationales".
Et de cibler ainsi une nouvelle fois "la soumission de François Fillon au lobby des assureurs". "Quand on propose de privatiser une grande partie de la Sécu, c'est bien pour confier la santé des Français aux assureurs privés, et leur permettre de se faire du fric sur le dos de nos concitoyens, en particulier ceux frappés par la maladie", a-t-elle jugé.
Elle s'en est aussi prise au "chouchou du système, M. Macron", qui "entretient des rapports pour le moins troubles à la haute finance, de même qu'il cultive des amitiés révélatrices avec les dirigeants des multinationales". Son programme "est largement influencé par des acteurs importants, non pas de l'assurance mais de l'industrie du médicament", notamment, selon elle, les laboratoires Servier qui "paient le conseiller santé de M. Macron". Une allusion à la démission récente du Pr Jean-Jacques Mourad du staff santé d'un candidat de "En Marche.
Enfin, alors que le département est particulièrement touché par l'épizootie de la grippe aviaire, elle a dénoncé "l’État, lent, radin, (qui) ne semble que peu concerné par les drames humains qui se multiplient (...) et la filière au bord du précipice". "Les indemnisations doivent arriver vite", a demandé Marine Le Pen.
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