Marine Le Pen :  les patients français "premiers couverts, premiers servis"

Publié le 07/02/2017
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Crédit photo : Wikimedia Commons

Marine Le Pen persiste et signe sur le délai de carence, qui, quoique ne figurant pas dans ses "144 engagements présidentiels", lui tient à coeur. La candidate FN à la présidentielle a confirmé mardi souhaiter que, pendant les deux ans suivant leur arrivée, les étrangers en situation régulière doivent "assumer" s'ils sont malades en "subvenant" aux coûts de leurs soins.

"Un certain nombre de pays font cela", a insisté la présidente du Front national sur LCI. "Une immigration massive (...) a pesé sur nos équilibres sociaux, ce qui fait qu'on est obligé, pour sauver notre système de protection sociale, de réduire les prestations", s'est-elle justifiée. Il y a, selon elle, "deux choix, soit réduire (les prestations) pour les Français, c'est le choix de MM. Fillon et Macron, soit dire 'nous sommes navrés mais nous allons mettre en œuvre la priorité nationale, les Français seront les premiers servis, les premiers couverts dans leur pays', et donc demander aux étrangers ce délai de carence de deux ans, avant d'avoir accès à la plénitude, l'intégralité d'un système de protection sociale extrêmement généreux et qui n'existe pas dans une très grande partie des pays du monde", a expliqué l'eurodéputée.

Interrogée sur l'impact de ces mesures sur les étrangers en situation irrégulière, Marine Le Pen a encore moins d'hésitations : "Normalement, il n'y a pas de clandestins dans un pays si la loi est appliquée". Et d'ajouter qu'avec l'Aide médicale d'Etat (AME), "l'intégralité des soins sont pris en charge pour les clandestins, ce qui n'est pas le cas pour les Français, même pas pour (ceux) qui cotisent, y compris même s'ils cotisent depuis 40 ans. Ca, c'est terminé", a-t-elle conclu.

 


Source : lequotidiendumedecin.fr