Entre la baisse des prix des médicaments (notamment génériques) et l'augmentation des charges, les grossistes répartiteurs, qui assurent l'approvisionnement des pharmacies d'officine, tirent la sonnette d'alarme. « Depuis 2010, souligne la chambre syndicale de la répartition pharmaceutique, la combinaison de la diminution constante de la rémunération et de l'augmentation des coûts de distribution a plongé la répartition dans la crise la plus sévère de son histoire ». Selon ses chiffres, le résultat d’exploitation du secteur aurait été divisé par six, privant les entreprises de toute marge de manœuvre.
« Il y a urgence à agir », estime la chambre syndicale. Elle place ses espoirs dans la prochaine réunion, le 28 février, d'un groupe de travail sur la rémunération des grossistes répartiteurs, rendez-vous de la dernière chance. La chambre syndicale espère aboutir à l'élaboration d'une solution pérenne « de nature à redonner de l’oxygène à la répartition ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature