Spin-off de l’université de Liège, Mithra est encore un petit laboratoire de par la taille (85 salariés), le chiffre d’affaires (19 millions d’euros) et l’implantation (Benelux, Allemagne, Brésil et aujourd’hui France).
Néanmoins, Mithra entend se développer dans les quatre sphères de la santé féminine : fertilité et contraception, ménopause et ostéoporose, infections gynécologiques, cancers féminins. Cela avec des produits à base d’actifs existants ou innovants et encore avec de nouvelles formulations.
Deux atouts
Pour assurer son développement, Mithra mise, on l’a dit, sur la technologie des polymères mais aussi sur l’Estétrol, œstrogène naturel produit par le fœtus pendant la grossesse et qui semble posséder des propriétés intéressantes ; impact minimal sur l’hémostase, peu d’interactions avec le cytochrome P450, excrétion principalement urinaire, absence de production de catéchol œstrogènes carcinogènes, absence de stimulation des cellules mammaires aux doses thérapeutiques, impact minimal sur les triglycérides… Mytrhra espère pouvoir commercialiser des spécialités à base d’Estétrol, à partir de 2020, pour la contraception orale mais aussi dans le traitement de la ménopause. À plus court terme, Mithra lancera fin 2016 des contraceptifs oraux, l’un à base de levonorgestrel et l’autre progestatif. Devrait suivre un contraceptif destiné aux femmes acnéiques, une gamme pour l’hygiène féminine et un traitement hormonal de la ménopause.
Stratégie de services
Parallèlement, Mithra a mis en place une stratégie de services reposant sur deux sites : Gynandco qui s’adresse aux femmes et Mithra Gynecho qui est un site d’échanges entres gynécologues. Devrait suivre prochainement une communication destinée aux pharmaciens.
(1) Conférence de presse organisée par Mithra Pharmaceuticals
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