Apprendre à poser un garrot tactique sur un mannequin assez réaliste, avec du sang giclant au niveau de la blessure.
« Dans le contexte actuel d’attentats et de terrorisme, ce genre de gestes peuvent sauver la vie. Il s’agit de sensibiliser les civils au sauvetage au combat de niveau 1 (SC1), de la même façon que c’est appris à l’armée », a indiqué Sophie Novel, médecin chef de la direction régionale du service de santé des armées de Lyon. Parmi les sessions proposées pour cette première édition de la « Semaine des gestes qui sauvent », un serious game sur ordinateur permettait au participant, sous la supervision d’un militaire formateur, de se mettre dans la peau d’un soldat du front. Rapidement, les choix se succèdent : face à une riposte, que faire tandis qu’un soldat est choqué, un autre blessé et qu’un autre est agonisant ? On apprend ainsi qu’après avoir demandé au soldat blessé d’aller nous couvrir, on peut s’occuper du blessé, en suivant différentes étapes : lui enlever ses équipements (casque, gilet pare-balles, pouvant peser jusqu’à 17 kg), sonder ses blessures, puis lui poser un garrot au-dessus du membre sectionné. Le scénario se déroule ensuite pendant quelques minutes jusqu’à l’appel des renforts, et le récapitulatif de ce sauvetage virtuel, comprenant les points d’amélioration et conseils. Le public a pu assister, en fin d’après-midi, à la prise en charge en temps et en conditions réelles d’un blessé, par une simulation de prise à partie d’un militaire en zone urbaine.
Partie prenante de la manisfestation, la Fédération française de cardiologie a également organisé une séance collective à destination du grand public, assortie d’un diplôme. Des stands positionnés de part et d’autre de la place Bellecour permettaient de (re)voir le massage cardiaque avec ou sans défibrillateur.
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