Des hauts et des bas. C’est ce qui ressort du rapport démographique de l’Ordre des pharmaciens publié jeudi. Selon cette étude portant sur 2015, la France comptait 74 754 pharmaciens l’an dernier. Un chiffre en hausse de 0,35% par rapport à l’année précédente qui s’explique notamment par des départs à la retraite de plus en plus repoussés. D’après l’Ordre, les pharmaciens de plus de 60 ans représentent désormais près de 11,5% de l’effectif total. Et le nombre de ceux ayant plus de 65 ans a plus que doublé en dix, s’établissant désormais à 2 347.
Concomitamment à ce « vieillissement » de la profession, l’Ordre relève une augmentation des tranches d’âges des plus jeunes. Autant de facteurs qui, in fine, permettent à la moyenne d’âge des pharmaciens de se stabiliser à 46,6 ans.
La pyramide des âges n’en inquiète pas moins l’Ordre car « seulement 30% des étudiants choisissent » la filière officine, contre 60 à 70% auparavant. Parallèlement, le nombre de pharmaciens exerçant en ville de plus de 65 ans devrait presque tripler entre 2016 et 2021, passant de 597 à 1 929.
Si le nombre de pharmaciens a légèrement augmenté entre 2014 et 2015, celui du nombre d’officines a, en revanche, diminué. Il apparaît que ce mouvement de fermeture s’est même accéléré, une officine mettant la clé sous la porte tous les deux jours. En 2014, c’était une tous les trois jours…
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature