A trois jours des municipales, les sages-femmes ont encore fait parler d’elles jeudi à Paris en en région.Opération escargot, rassemblements, inscriptions symboliques à Pôle emploi, mais aussi grève... Selon le collectif des sages-femmes, à l'origine d'une grève entamée en octobre, 75% des hospitalières étaient en grève et plus de 600 cabinets de libérales fermés. Les grévistes renvoyaient vers les urgences ou les maternités.
Une quarantaine de sages-femmes libérales et hospitalières se sont ainsi présentées devant une agence de Pôle emploi, dans le centre de Paris, pour s'inscrire symboliquement au chômage, afin de "faire reconnaître leur profession". Vêtues de noir, elles ont distribué des cartes de visite où était écrit "profession sage-femme", représentant un cercueil flanqué d'un "RIP" (Repose en paix, en anglais). "Les sages-femmes ne veulent être ni pharmaciens, ni médecins, ni dentistes. En ville, comme à l'hôpital, les sages-femmes veulent être reconnues comme profession médicale", pouvait-on lire sur une pancarte.
La création d'un statut médical pour les sages-femmes à l'hôpital, annoncée début mars par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, n'a pas suffi à apaiser le collectif à l'origine d'un mouvement de grève entamé en octobre pour réclamer plus de visibilité. Réunissant des syndicats et associations de sages-femmes, il avait annoncé dimanche une semaine "noire", dont jeudi serait le point d'orgue.
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