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Prévoyance : faire le bon choix

Publié le 29/10/2015

Crédit photo : ©Fotolia

Une bonne prévoyance, c’est celle qui correspond à ses besoins. C’est pourquoi, avant toute autre chose, il est indispensable d’en faire une analyse et une évaluation précises, et en y intégrant les prestations des régimes obligatoires.

Fort de ce bilan, il convient ensuite de choisir un contrat « à la carte » laissant le libre choix et permettant d’ajuster de façon optimale besoins et garanties.
Ce n’est qu’une fois ce préambule posé que l’on s’attachera à l’étude des garanties qui vont couvrir l’incapacité temporaire de travail, l’invalidité et le décès.
 

Les points essentiels

• Incapacité temporaire de travail

- Prendre en compte des prestations des régimes obligatoires. Il faut veiller à s’assurer d’une couverture plus élevée durant les trois premiers mois d’arrêt de travail car la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) ne verse aucune prestation durant cette période. Ce n’est qu’à partir du 91e jour que le médecin percevra une indemnité journalière dont le montant est fixé selon sa classe de cotisation, elle-même dépendant de ses revenus (actuellement : 64 euros/jour pour la classe A ; 96 euros pour la classe B ; 128 euros pour la classe C).
- Pouvoir être toujours assuré au-delà d’un certain âge, voire jusqu’à 70 ans, si vous souhaitez continuer votre activité professionnelle.
- Etre indemnisé en cas de mi-temps thérapeutique.
- S’assurer, au delà de la perte de revenus, de la couverture des frais généraux et charges du cabinet.
 

• Invalidité

Dans ce domaine, choisir le bon contrat est fondamental car l’invalidité est un risque grave dont les conséquences financières peuvent être lourdes pour le médecin et sa famille.
- Il faut ici aussi tenir compte des prestations du régime obligatoire.
- Être attentif au seuil d’indemnisation. Ce seuil est le plus souvent fixé à 33 % : aucune prestation ne sera donc versée pour tout taux d’invalidité inférieur. Ne pas hésiter à choisir un contrat offrant un seuil plus bas, en général 16 %.
- L’évaluation de l’invalidité ne doit reposer que sur le critère d’incapacité professionnelle, c’est-à-dire sur l’impact de l’invalidité à exercer sa profession. Cette évaluation ne doit se faire que par rapport à la profession exercée et pas une autre. Elle ne doit pas prendre en considération les possibilités de reconversion professionnelle.
- Le taux d’indemnisation doit être calculé selon la règle du T/66 (taux d’invalidité divisé par 66) qui se montre la plus avantageuse. Ainsi, des taux d’invalidité de 33 % ou de 50 % donneront respectivement lieu à des indemnisations de 50 % ou de 75,75 % de la rente totale.
 

• Décès

- Pour cette garantie, un point important est la possibilité de choisir ou de combiner librement capital et rentes diverses de façon à l’adapter au mieux à sa situation. Par exemple, le médecin peut opter pour une rente éducation qui permettra d’assurer à ses enfants la poursuite de leurs études quoi qu’il advienne, libérant ainsi le conjoint de cette  contrainte financière.
- En cas de non-besoin de la garantie décès (pas de conjoint, pas d’héritier, déjà couvert…), l’existence d’une alternative, par exemple versement d’un capital en cas d’invalidité permanente totale, est un avantage à ne pas négliger.
 

Vigilance quant à certaines dispositions

- Les délais d’attente. En général, aucun en cas d’accident et 3 mois pour la maladie hormis les affections psychiques (12 mois, le plus souvent).
- Les exclusions. Notamment pour ce qui concerne les pathologies disco-vertébrales et les affections psychiques. Ces dernières représentent pourtant, selon la CARMF, près de 40 % des causes d’invalidité définitive dans la profession médicale.
Vérifier s’il s’agit d’exclusions ou de limitations, et les conditions d’indemnisation.
- En cas de pratique sportive, contrôler sa couverture, vérifier que la discipline n’est pas contractuellement exclue.
- Les conditions d’exonération de cotisations. Il est important que cette exonération s’applique à la totalité des cotisations des garanties souscrites.
Contrôler que cette exonération fonctionne en cas d’invalidité partielle et, si possible, dès le démarrage  de l’indemnisation.
- Lire attentivement les conditions générales du contrat ou les notices valant note d’information car tout y est écrit et c’est ce qui fait référence.
- L’invalidité est une garantie majeure pour laquelle il faut être très vigilant. Chaque définition compte car les répercussions peuvent être importantes.
- S’attacher à la qualité des garanties et non à une simple évaluation tarifaire. 
Rita Devise
 




Source : lequotidiendumedecin.fr