Le « sport sur ordonnance est appelé à prendre de plus en plus d’importance dans la pratique quotidienne en médecine générale », a souligné le Dr Bruno Burel (Rouen), lors de la session « Nouvelles techniques, nouveaux outils ». « Dans un contexte de diminution de la dépense énergétique, la prescription d’une activité physique par le praticien aux patients porteurs d’une maladie chronique est plus que jamais nécessaire », a poursuivi le Dr Burel, en plaidant, à l’instar du Syndicat national des médecins du sport, pour son intégration dans la ROSP.
Dans le diabète il a ainsi été montré que l’activité physique modérée entraîne une diminution de l’hémoglobine glyquée de 0,5 % à 1 %. En pratique il faut associer l’entraînement en endurance (au moins 30 minutes par semaine au moins trois fois par semaine) ce qui permet d’améliorer l’équilibre glycémique et la condition physique à l’exercice en résistance supervisé.
Amélioration de la morbi-mortalité cardio-vasculaire Dans les pathologies cardio-vasculaires, l’activité physique est le principal facteur d’amélioration de la morbi-mortalité (amélioration jusqu’à 30 %). Les effets sont directs (antiagrégants, baisse de la fréquence cardiaque, amélioration de la fonction endothéliale) ou indirects (baisse de la TA, modification du profil lipidique, équilibre du diabète). On prescrira 30 minutes à 1 heure par jour de marche rapide ou 3 fois 30 minutes de jogging, vélo, natation…
« Prescription des activités physiques en prévention et en thérapeutique », F.Depiesse et O.Coste, Elsevier-Masson
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