Le rapport étape des trois personnalités remis dimanche et évoquant des "dysfonctionnements" à l'Hôpital européen Goerges Pomidou n'a semblé convaincre, ni les soutiens du cardiologue, ni tout à fait la ministre de la Santé. "À l’issue du rapport définitif, je saisirai l'Inspection générale des affaires sociales pour qu'en particulier sur la question de l'organisation, des réponses plus solides soient apportées", a affirmé la ministre de la Santé Marisol Touraine sur RTL lundi matin.
"A partir de ce drame, je souhaite qu'on mette en place en France une politique résolue pour répondre à la souffrance qui peut aussi concerner les médecins", a ajouté la ministre.
De son côté, le collectif de soutien au cardiologue "Les Amis de Jean-Louis Mégnien" a dénoncé via un communiqué "le caractère partisan" des premières conclusions de l'enquête: "Tous les médecins de l'Hôpital européen Georges Pompidou entendus sont ceux précisément dont Jean-Louis Mégnien a eu à se plaindre, alors que ceux qui étaient proches de lui au sein de l'hôpital n'ont pas encore pu s'exprimer". Ils ajoutent que cela "met directement en cause la responsabilité pénale de l'employeur qui n'a pas assuré sa mission de prévention des risques psycho-sociaux".
Dans cette affaire, suite au suicide du cardiologue Jean-Louis Mégnien sur son lieu de travail le 17 décembre dernier à l'HEGP, une plainte a été déposée auprès du parquet de Paris par l'épouse et une enquête préliminaire pour "harcèlement moral" est ouverte.
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