À Alep, les derniers survivants de la deuxième ville de Syrie sont en proie à un "véritable enfer", précise Médecins de monde (MDM), qui a demandé mardi à ce que les civils soient "évacués rapidement". Lundi, plusieurs ONG, dont MDM, s'étaient rendues à l'Elysée pour "crier leur indignation par rapport à ce qu'il se passe", trop tard peut être…
En effet, la présidente de MDM, le Dr Françoise Sivignon, alerte : "Alep est dans une situation d'urgence absolue. Environ 100 000 personnes sont encore piégées sur un territoire de 5 km carrés". Bombardements, civils tués en pleine rue et cadavres jonchant les trottoirs, la situation décrite par les témoins sur place fait froid dans le dos. Alors même que l'armée syrienne, soutenue par ses alliés, progresse dans la ville, "aucun plan de protection des civils" n'a été mis en place, a déploré la présidente de MDM. Face à ce "drame humanitaire, l'essentiel aujourd'hui c'est que ceux qui sont vivants sortent de cet enfer", a-t-elle ajouté.
Alors que le Conseil de l'Europe qui se tiendra jeudi doit aborder le cas syrien, une réunion d'urgence, à la demande de la France, s'est tenue au Conseil de sécurité de l'ONU à New-York mardi en fin d'après-midi.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature