Il voulait être le président qui rassemble tous les Français… D’un côté ceux qui sont capables de rester deux heures sous la pluie sans prendre de parapluie et de l’autre ceux capables de rouler nuitamment en scooter dans les rues de Paris.
Pas plus qu’on ne calme quelqu’un en lui faisant remarquer qu’il est énervé, il est bien difficile de signifier à un ancien président de la République qu’il est ridicule.
Ce qui pouvait encore préserver une once de magnanimité à l’auditoire des péroraisons de ce Corrézien était un mélange subtil composé d’idiotie, de béatitude, d’incrédibilité et d’espoir placé en chacun de nos contemporains… Cinq ans de cet exercice auraient dû suffire à épuiser ses réserves et les nôtres… Il semble que non ! Et le voilà hier, tel un phœnix (un René Decéssendres), de nouveau investi d’une mission… « Je crois que c’est important pour un ancien président de continuer de s’occuper des affaires de la France… » Il nous annonce cela avec son air de cocker déçu devant sa fiche de paye ! Ce que vous pensez monsieur le président… tout le monde s’en fiche… Nous aurions préféré de votre part des réflexions plutôt que des pensées… « C’est important… » Ce qui l’était, se sont les cinq ans passés et le champ de ruines actuel des valeurs de la République… « Continuer de servir la France… » Vous voulez vraiment lui rendre service ? Je vous en prie ne vous en occupez plus !
Qui a décrété que le ridicule ne tue pas ? Combien de décès lui seront tantôt imputés par les progrès de la science ? La fameuse maladie des présidents… dont je souhaite de tout cœur qu’elle vous épargne… il y a d’ailleurs peu de chance que vous en soyez atteint…
Du Waldenström au maelström de votre exercice du pouvoir, il n’y a que des assonances… Tout comme celles qui séparent Hollande de débande.
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