Moins de dommages cérébraux pour des patients ayant subi un arrêt cardiaque s'ils ont inhalé du xénon. C'est ce que semble démontrer une étude publiée dans le « JAMA ».
Des recherches effectuées sur des animaux avaient déjà conclu que le xénon inhalé avait des propriétés neuroprotectrices en particulier quand le sujet est en hypothermie. Jusque-là, aucune étude n'avait reporté les effets bénéfiques du gaz chez des humains.
Le Dr Timo Laitio et coll. de l'université de Turku, en Finlande ont testé les effets du xénon sur 110 patients dans le coma après un arrêt cardiaque. Tous sont restés 24 heures en hypothermie mais seulement la moitié ont respiré du xénon. 97 patients ont passé une IRM 53 heures après leur arrêt cardiaque. Les données récoltées montrent que les patients ayant inhalé le gaz présentaient moins de dommages de la matière blanche que ceux du groupe contrôle. 6 mois plus tard, le nombre de décès était équitablement réparti entre les deux groupes. Les chercheurs n'ont pas non plus constaté de différence significative dans les tests neurologiques et cognitifs.
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