D'une vocation à l'autre... Le Dr Michel Aupetit a été nommé vendredi par le pape François évêque de Nanterre, dans le diocèse des Hauts-de-Seine, dont le titulaire, Gérard Daucourt, était démissionnaire pour raisons de santé depuis l'automne dernier. Jusqu'à présent évêque auxiliaire du diocèse de Paris, Mgr Michel Aupetit, 63 ans, a été ordonné prêtre le 24 juin 1995, après avoir fait des études de médecine à Bichat et à Necker. Il a exercé 12 ans en tant que médecin généraliste à Colombes (Hauts-de-Seine) de 1979 à 1990. Comme l'explique son prédécesseur à Nanterre, qui rapppelle les attaches de Michel Aupetit avec ce département de la petite couronne parisienne, « c’est en commençant par la rencontre et le soin des malades et des souffrants qu’il est entré en contact avec la population des Hauts-de-Seine ».
En 1990, il arrête pourtant la médecine générale, entre au séminaire de Paris, décroche son baccalauréat en théologie en 1995, puis un diplôme universitaire en bioéthique médicale à la faculté de Créteil deux ans plus tard. Il a notamment été vicaire de la paroisse Saint-Louis-en-l'Île et aumonier de plusieurs lycées et collèges. Son double cursus lui vaut aussi d’être en charge de la commission bioéthioque du diocèse de Paris.
Lors de son ordination il y a un an comme évêque auxiliaire de Paris il avait expliqué à radionotre dame.net : « Autrefois, j’étais médecin pour me battre pour la vie. Aujourd’hui, je suis au service de la vie éternelle ». Après sa nomination à Nanterre, il confiait vendredi sa surprise à KTO : «Je suis devenu médecin, mais je n’imaginais pas devenir prêtre un jour, et encore moins le parcours qui a suivi...»
Mgr Michel Aupetit, nouvel évêque de Nanterre par KTOTV
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature