Depuis le 1er mars 2017, les médecins sont autorisés à prescrire du sport sur ordonnance pour les maladies chroniques. Et ils sont de plus en plus à recommander à leurs patients de pratiquer une activité physique selon le baromètre annuel IPSOS* pour la Fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV). Un Français sur deux a en effet reçu de la part de son médecin des recommandations pour pratiquer une activité physique en particulier en 2018. La moitié des patients concernés déplore cependant le manque de conseil précis de la part du praticien pour savoir quel sport serait le plus adapté à leur pathologie. Un Français sur quatre a toutefois commencé une activité sportive à la suite d'une recommandation par le médecin traitant. Ce chiffre a doublé en 1 an puisqu'en 2017 cette proportion était de 1 sur 5 selon le même baromètre.
Une demande forte des patients
Passer de la recommandation à la prescription n'est toutefois pas toujours un réflexe chez les praticiens. Parmi les Français en affection longue durée (ALD), seulement 39 % se sont vus prescrire du sport. Il s'agit pourtant d'une demande forte de la part des patients, même si pour l'instant les activités physiques adaptées ne sont pas remboursées par l'Assurance maladie. 34 % des Français qui n'ont pas eu de recommandation de la part de leur médecin souhaiteraient que ce dernier l'oriente vers une pratique régulière du sport, en fonction de sa condition physique et de son état de santé. Afin de sensibiliser les médecins généralistes à la prescription d'activité adaptée, la FFEPGV proposera en 2020 des formations spécifiques pour les professionnels de santé dans l'objectif d'accroître la prescription d'activité physique adaptée.
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